Dynamiser son amphi avec les télévoteurs

Abstract

Depuis février 2017, l'UCLouvain met à disposition de tous ses enseignants un outil interactif de télévote, qui facilite la participation et l'interaction avec les étudiants : les étudiants répondent en temps réel à des questions à choix multiples proposées par l’enseignant et posent des questions par télévoteur pendant le cours. Cinq raisons pour utiliser les télévoteurs :

(1) Ludiques et motivants, ces dispositifs permettent de dynamiser les cours, notamment dans un contexte d’enseignement en grands groupes, et ils sont connus pour maintenir l’attention des étudiants distraits et diminuer l’absentéisme; (2) L’anonymat des répondants par rapport à leurs collègues permet la participation de tous les étudiants y compris ceux qui sont réticents à s’exprimer en public; (3) L’enseignant peut questionner la classe avant de présenter son contenu pour faire émerger les connaissances antérieures des étudiants et ainsi mieux ajuster son enseignement. (4) Les télévoteurs permettent une rétroaction rapide pendant le cours et, après les apports de l'enseignant, une validation de la compréhension du sujet par les étudiants. (5) Les télévoteurs facilitent l’amorce de débats d’idées avec des questions qui se prêtent moins bien à des réponses à voix haute comme celles traitant d’éthique ou d’opinions personnelles. Cinq témoignages sur l’usage possible des télévoteurs

(1) En amorce : "J’utilise les télévoteurs comme de façon à engager la discussion sur un sujet en mettant en évidence des divergences dans les réponses"; (2) En préparation à l’examen : "À la fin de chaque chapitre, je permets aux étudiants de s’entraîner aux questions que je poserai à l’examen"; (3) En réveil des prérequis : "Je débute une nouvelle thématique par quelques questions pour permettre aux étudiants de se souvenir de ce qu’ils ont vu dans les cours précédents et qu’ils devront mobiliser dans mon cours"; (4) En dispositif de classe inversée : "Je pose des questions sur la lecture à réaliser avant de venir au cours. Mon objectif n’est pas de contrôler si les étudiants ont bien lu… mais ils se rendent très vite compte que, s’ils n’ont pas lu, ils ne peuvent pas résoudre les cas pratiques que je leur soumets" (5) En technique de rétroaction : "Je peux facilement savoir, grâce à un mini quiz, si les éléments les plus importants ont été compris. Je pose ces questions en fin de séance, pour pouvoir adapter en conséquence la séance suivante".