Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/20.500.12279/863
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dc.contributor.authorKAMINSKI, Ludovic-
dc.date.accessioned2023-01-25T12:13:29Z-
dc.date.available2023-01-25T12:13:29Z-
dc.date.issued2022-12-
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/20.500.12279/863-
dc.description.abstractL’anatomie du rachis cervical supérieur est particulière au regard de l’ensemble de la colonne vertébrale. En effet, la charnière occipito-cervicale doit à la fois supporter la masse de la tête mais aussi permettre une grande mobilité. L’amplitude de mouvement est très grande en flexion et rotation (environ 50 % de la mobilité cervicale s’y concentre). Le rachis cervical supérieur est composé des trois éléments osseux que sont l’occiput (C0), l’atlas (C1) et l’axis (C2) liés entre eux par les structures capsuloligamentaires (fig. 2). Ces lésions ne sont pas rares et peuvent facilement se manquer pour plusieurs raisons. Cliniquement d’abord elles ne provoquent souvent pas d’atteinte neurologique car elles obéissent à la loi du tout ou rien (1/3 de décès sur le lieu de l’accident par apnée sur lésion neurologique haute). En imagerie, elles sont peu visibles sur les radiographies. Les lésions ligamentaires peuvent encore se manquer sur base du CT-scan d’où l’importance de connaître certaines mesures diagnostiques. Les lésions associées s’observent avec une fréquence de 25 % et le clinicien recherchera toujours une seconde lésion avant de clôturer son diagnostic. Enfin, leur méconnaissance peut entraîner un déplacement, l’atteinte neurologique pouvant alors se manifester par une hypoventilation et un décès. La difficulté du traitement est multiple. Le traitement orthopédique simple est relativement peu efficace en termes de restriction de mobilité à moins d’utiliser une minerve avec bandeau frontal ou bien un halo vest. Nous réservons le traitement par minerve simple aux fractures stables ou à une population âgée et fragile qui ne supporterait pas d’autre traitement. Le traitement chirurgical est lui aussi difficile : les voies antérieures sont à la limite des possibilités de l’abord (mandibule) tandis que les voies postérieures se réalisent dans une zone difficile à exposer, présentant de faibles possibilités d’ancrage et des dangers propres comme la présence des artères vertébrales.en_US
dc.formatDocsen_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherservice d’orthopédie et de traumatologie de l’appareil locomoteur des Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles)en_US
dc.rightsAttribution-NonCommercial-ShareAlike 4.0 International*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/*
dc.subjectaospineen_US
dc.subjectcervicalen_US
dc.subjectsubaxialen_US
dc.subjectclassificationen_US
dc.subjectinjuryen_US
dc.subjecttraumaen_US
dc.titleLésions du rachis cervical supérieur (C0-C1-C2)en_US
dc.typeBook chapteren_US
LOM.educational.typicalAgeRangeMasteren_US
LOM.educational.typicalLearningTimeClassen_US
LOM.educational.languagefren_US
dc.audienceTeacheren_US
dc.audienceLearneren_US
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