Please use this identifier to cite or link to this item: http://hdl.handle.net/20.500.12279/693
Title: En faut-il peu pour être heureux ? Conditions de vie, bonheur et bien-être en Belgique
Other Titles: Regards économiques - Numéro 144 - Janvier 2019
Authors: CAPEAU, Bart
CHERCHYE, Laurens
DE ROCK, Bram
DECANCQ, Koen
DECOSTER, André
MANIQUET, François
NYS, Annemie
PERILLEUX, Guillaume
RAMAEKERS, Eve
RONGE, Zoé
SCHOKKAERT, Erik
VERMEULEN, Frederic
Keywords: économie
politique
consommation
prix
pouvoir d'achat
Issue Date: Jan-2019
Publisher: Regards économiques - UCLouvain/IRES
Audience: both
Educational Level: Baccalaureat
Master
Doctoral
longlife
Typical Learning Time: Other
Material Type: Article
Media Format: Docs
Abstract: Comment se portent les Belges ? Qui sont les plus démunis dans notre société ? Pour répondre à ces questions à priori simples, il convient de s’accorder sur ce qu’est le bien-être. Pour la plupart des gens, la notion de bien-être ne se limite pas aux possessions matérielles et englobe d’autres aspects tels qu’une bonne santé, un emploi du temps judicieux et un environnement de vie agréable. Malgré tout, la pratique la plus courante consiste à utiliser les revenus comme indicateur du bien-être : selon le seuil de pauvreté officiel européen, une famille est considérée comme pauvre si son revenu est inférieur à 60 % du revenu médian dans la société. Il est toutefois de plus en plus reconnu que beaucoup de choses importantes dans la vie ne peuvent pas s’acheter. Ainsi, une quantité croissante de recherches empiriques cherche à mesurer à quel point les gens se sentent «heureux» ou «satisfaits de leurs vie». Il ressort de ces recherches que les sentiments de bonheur dépendent significativement de la situation objective des gens : les personnes ayant un revenu plus élevé, une meilleure santé ou un logement de meilleure qualité se déclarent en moyenne plus heureux. Cela fait-il du bonheur un indicateur «adéquat» du bien-être? Cet indicateur dépend aussi des aspirations, des attentes et des traits de personnalité des individus. Par conséquent, utiliser le bonheur comme unique indicateur du bien-être impliquerait de donner la priorité aux personnes qui se déclarent les plus insatisfaites, mais qui ne se trouvent pas nécessairement dans la situation objective la plus précaire. Un consortium de chercheurs de la KU Leuven, de l'Université d'Anvers, de l'Université Catholique de Louvain et de l'Université Libre de Bruxelles s’est penché sur ces questions et propose une nouvelle méthode, celle du revenu équivalent, pour mesurer le bien-être individuel. Cette méthode prend non seulement en compte la situation des personnes dans différents domaines de leur vie, mais également la façon dont ces personnes évaluent ce qui est important dans leur vie. Elle vise donc à atteindre un compromis entre les indicateurs purement objectifs et subjectifs du bien-être. Au moyen d’une vaste enquête menée dans toute la Belgique, ils étudient les divers aspects du bien-être individuel, examinent leur corrélation et comparent le revenu équivalent aux indicateurs standards de bien-être matériel et subjectif. Les données de cette enquête sont disponibles au niveau individuel. Cela permet d’aller plus loin que la pratique courante analysant les familles dans leur ensemble et d’observer les inégalités existant entre membres d’une même famille au niveau de la consommation et de l’emploi du temps, entre autres.
URI: https://hdl.handle.net/20.500.12279/693
ISSN: 2033-3013
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